Le réseau de transports existant est constitué essentiellement de véhicules roulant à l'énergie fossile (diesel, essence), bien que leurs nombres tendent à diminuer avec l'émergence des voitures électriques et/ou hybrides. En France et ailleurs, cette tendance va s'accélérer avec l'arrivée des premières voitures autonomes sur les routes d'ici deux ou trois ans, des tests ayant d'ailleurs été effectués à Rambouillet en juillet 2021. D'ici dix ans, ce ne seront pas seulement les voitures sans conducteurs qui nous permettront de nous déplacer mais beaucoup d'autres moyens de transport qui nous aideront dans nos déplacements. Nous allons vous les présenter ainsi que leurs intérêts.
Annoncé depuis des années par de nombreux constructeurs automobiles (Tesla, Toyota) et d'autres sociétés réputées (Google, Uber), la voiture autonome sera le premier transport de demain, assurément. Il concernera dans un premier temps le marché des taxis dans un premier temps, avec des navettes sans chauffeurs dans des aéroports par exemple. Puis dans une deuxième temps, les transports en commun deviendront autonomes.
Le véhicule autonome étant électrique, il participe au renouvellement du parc automobile par des véhicules plus propres, en adéquation avec les défis environnementaux du XXIème siècle. En effet, la véhicule électrique n'a pas d'émissions de gaz à effet de serre et de polluants pour l'air, grâce à sa batterie alimentant son moteur. De ce fait, il est la solution privilégiée des agglomérations pour leurs réseaux de transport urbains.
Les trains du futur arriveront sans doute plus vite que vous ne le pensez. Certains projets sont actuellement bien avancés, comme l'Hyperloop d'Elon Musk. Développé depuis 2013, ces trains ont pour objectif de faire déplacer très rapidement un grand nombre de personnes. Si le Président de SpaceX souhaite que son train hypersonique atteigne les 1 000 km/h (afin de parcourir en 30 minutes Los Angeles - San Francisco), il est plus probable que cette vitesse se rapproche des 600 / 700 km/h dans la réalité.
Après des centaines d'essai sans passager, un premier essai concluant a d'ailleurs eu lieu en novembre 2020, avec deux passagers (des personnes travaillant à Hyperloop). L'essai s'est effectué au Nevada, sur une ligne ferroviaire de 500 m.
Cette vitesse s'associera naturellement à un respect de l'environnement. De même en France, le SpaceTrain, fonctionnant à l'hydrogène, espère devenir le "transport en commun de référence" d'ici 2025., remplaçant ainsi les trains, les TER et les tramways traditionnels.
Dans la même logique de désaturer le réseau urbain et de développer la mobilité durable, le vélo continuera de se fondre dans les grandes villes, tout comme les piétons. Pour cela, les métropoles vont poursuivre leurs nouveaux aménagements de pistes cyclables afin que les cyclistes puissent circuler en toute sécurité. Elles vont également proposer encore plus de vélos en libre-service. Tout sera mis en place pour faciliter les déplacements dans la ville d'un usager de la route. De plus, les vélos posséderont de plus en plus une assistance électrique.
Outre les changements dans les gares et les autres transports collectifs urbains, les déplacements au quotidien se réaliseront toujours en voiture. Ces dernières ne rouleront plus seulement sur les routes mais circuleront aussi dans les airs.
Au Japon, les premières voitures volantes pourraient prendre leur envol en 2025, grâce à SkyDrive, la société japonaise étant la première société à obtenir un certificat de sécurité auprès du ministère des transports. Fort de cette réussite, SkyDrive espère créer la voiture volante la plus petite au monde afin d'en faire des taxis. Un premier vol en public a eu lieu en août 2020, sur un terrain d'essai appartenant à Toyota. La voiture volante de SkyDrive, nommée eVTOL SD-03, a tourné pendant environ quatre minutes autour du terrain.
Plus proche de nous, la voiture volante PAL-V se veut tout public (enfin, si on ne tient pas compte de son prix de 540 000 ^^'). Pour la conduire, il faudra simplement que le conducteur soit titulaire d'un brevet de pilote. De plus, il faudra qu'il ait effectué plusieurs heures d'apprentissage.
Comme l'explique Sud Ouest, le transport aérien a un certain impact sur l'environnement, ces émissions de gaz à effet de serre étant même sous-estimées dans les études. Conscient de ces problèmes, les compagnies aériennes sont en train de développer des avions permettant le transport. Les technologies n'étant pas encore au point de remplacer les Airbus, les Boeing de 700 places, les premiers avions propres permettront de transporter un faible nombre de personnes. En Norvège, la compagnie aérienne Widerøe espère pouvoir transporter 19 personnes avec son TECNAM P-volt en 2026.
En France, Airbus a pour ambition de remplacer ses avions par des avions plus soucieux de l'environnement :
Les trajets vont également connaître de grands changements quand les véhicules autonomes seront la norme dans le futur. Dans les services de transport à la demande, le gain de temps sera notable avec la disparition annoncée des conducteurs au volant. Effectivement, avec l'interconnexion des véhicules, les embouteillages disparaîtront, favorisant ainsi les déplacements en ville et aussi les arrêts dans les métros, les autobus et les autres services de transport public.
De même, les conducteurs gagneront aussi du temps lorsqu'ils seront dans leur voiture avec ce mode de transport. Fini le temps où ils devaient rester concentrer derrière leur volant. Dans le futur, ils pourront vaquer à d'autres occupations : lire un livre, regarder un film, travailler sur son ordinateur... et même dormir (ou faire la sieste) s'ils le souhaitent.
Enfin, même si "le futur, c'est maintenant", il peut se passer pas mal de choses entre temps.