Tout acheteur s'est déjà posé ces questions suite à l'achat d'un véhicule, et encore plus lorsqu'il s'agit d'un véhicule d'occasion. Que puis-je faire si jamais le véhicule acheté avait des problèmes que je n'avais pas vu ? Suis-je protégé en cas de vices cachés ? Si oui, pendant combien de temps ? Dans quelles conditions ? Dans cet article, nous allons répondre à ces différentes questions.
Les autorités publiques ont défini dans un cadre légal la notion de vice caché sur un véhicule au moment de la transaction. Ce cadre est indiqué dans l'article 1614 du Code Civil.
Lors de l'achat du véhicule, le vice caché n'a pas pu être déterminé. Exemple : un défaut de conformité et des plaquettes de frein défectueux.
Le ou les défauts non apparents peuvent nuire à votre sécurité lorsque vous conduisez et le rendre dans certains cas, impropre à la circulation. C'est le cas, bien entendu, d'un problème au niveau du système de freinage. Cela peut être tout aussi le cas d'un problème de moteur, de la boîte de vitesse ou bien encore des amortisseurs.
De même, l'usure de telle ou telle pièce doit être anormale, et non découlée d'une usure normale des pièces .
Le vice doit exister au moment de la vente, et non après.
Si ces trois conditions sont remplies, votre nouveau véhicule possède bel et bien des défauts cachés.
Tout d'abord, rassurez-vous. Vous avez un certain temps afin de faire votre réclamation.
Vous pouvez agir dans un délai de deux ans après la découverte du défaut ou des défauts cachés, comme le stipule l'article 1648 du Code Civil (action en garantie de la chose vendue). Si l'existence d'un vice caché est découverte au-delà du délai de prescription, il ne vous sera plus possible d'invoquer la garantie légale des vices cachés.
Il vous faudra tout d'abord prouver l'existence des défauts sur la voiture d'occasion ou neuve vendue. Pour cela, rien de plus simple. Vous pouvez le faire constater simplement auprès de votre garagiste et lui demander de vous fournir une attestation relative à ce ou ces défauts affectant votre véhicule. De même, il vous faudra également montrer que le défaut particulier est antérieur à la transaction.
Puis vous devez apporter la preuve du vice ou des vices cachés sur votre voiture au vendeur. Sauf dans de rares cas (par exemple, vous avez une excellente relation avec le vendeur), nous vous conseillons d'envoyer une lettre de demande d'application de garantie (ou de la remettre en main propre) récapitulant les problèmes constatés et présents lors de la vente mais non mentionnés. Vous pouvez aussi des devis de réparations afin de gagner du temps.
Le vendeur doit alors vous répondre dans un délai de huit jours maximal :
La justice peut être saisie si la résolution à l'amiable à échouer., malgré l'activation de la garantie légale des vices cachés. SI le litige est inférieur à 10 000 €, il vous faudra vous rapprocher du tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire. S'il est supérieur à 10 000 €, ce sera le tribunal judiciaire. Dans ce cas-là, vous pourrez demander des dommages et intérêts, correspondant par exemple aux frais de justice.
Si vous optez pour cette solution, soyez bien sûr de vous. Entre autres, que :
Sinon, l'action en justice pourra se retourner contre vous.
Tout le monde ! Aussi bien le vendeur professionnel que le non-professionnel, le contrat de vente reste le même. Lors de l'achat d'un véhicule, vous devez disposer d'un véhicule permettant de circuler en toute sécurité. Si vous acheté un véhicule d'occasion, demandez un contrôle technique pour vous rassurez (et même à un vendeur non-professionnel (entre particuliers). Et ce, même s'il n'est pas obligatoire (pour les véhicules de moins de quatre ans de circulation).
Oui, même si cela est plus rare. La garantie de conformité est encore plus facile à obtenir si vous êtes dans cette situation, et plus particulièrement auprès d'un concessionnaire. En cas de défaut rédhibitoire, les réparations seront prises en charge intégralement.